Literature/Prose

 

  • Livre des mémoires
    • Translated by: Georges Kassai
    • Publishing House: PLON, Paris
    • Year of Publication: 1998
    • Des sa publication a Budapest en 1986, puis en Allemagne, en Hollande, en Amérique et en Angleterre, Le livre des mémoires a été reconnu comme un chef-d’oeuvre, un immense roman a la structure élégante, d’une profondeur stupéfiante. il est une exploration subtile des étapes sociale, physique, sexuelle et politique qui jalonnent l’existence des personnages et de toute notre époque. Sincere jusqu’a la cruauté dans sa vision de la condition humaine, des sentiments amoureux et de la sexualité, ce livre célebre dans une langue sensuelle la trinité de notre siecle: le sexe, la politique et la famille. „Le plus important des romans contemporains et l’un des plus grands du siecle.” (Susan Sontag)
  • BALÁZS Tibor, KAJÁN Tibor: Métaphorismes
    • Publishing House: Littera Nova, Budapest
    • Year of Publication: 1999
    • Number of Pages: 100
    • La forme que Tibor Balázs donne à ses paradoxes, ses pensées sur l’historie de la culture, ses découvertes sociologiques ressemblent à des aphorismes par ses concisions ironiques; lui-même les définit comme étant des „métaphorismes”. Ils forment, en parallèle avec les splendides „dessins-aphorismes” de Tibor Kaján, un espace associatif qui permet un libre passage entre la dimension représentative du mot et celle de l’image.
  • ESTERHÁZY Péter: Une femme
    • Webpage of  ESTERHÁZY Péter
    • Translated by: Ágnes Járfás
    • Publishing House: Gallimard, Paris
    • Year of Publication: 1998
    • Number of Pages: 190
    • Odi et amo. Y a-t-il un sentiment plus ambivalent que celui qui lie un homme à une femme? À une femme sous les traits de nombreuses femmes. Attachement indéfictible malgré les trahisons, petites et grandes, du corps. Car le corps se dérobe de multiples manières. Il trahit l’autre et il se trahit en se détruisant par l’usure du temps. Esterházy, plus audacieux et plus irrespectueux que jamais, nous propose un livre sur le corps, le désir, la puissance des sens, le désordre des relations amoureuses. Un livre sur les femmes vues par un homme que aime. Et qui aime appeler les choses par leur nom. Voici quatre-vingt-dix-sept variations brillantes et sentimentales sur la femme aimée.
  • ESTERHÁZY Péter: L’oeillade de la comtesse Hahn-Hahn- en descendant le Danube
    • Webpage of  ESTERHÁZY Péter
    • Translated by: Ágnes Járfás
    • Publishing House: Gallimard, Paris
    • Year of Publication: 1999
    • Number of Pages: 300
    • En reprenant un voyage interrompu trente ans plus tôt, le narrateur accomplit la descente du Danube dans l’intention d’y consacrer un livre. Cette exploration de l’espace et du temps, à la fois drôle et grave, permet Péter Esterházy de présenter en raccourci l’histoire de sa famille et celle de l’Europe centrale. Et de s’interroger sur la situation de l’écrivain dont le public attend des récits, de préférence distrayants, qui le transportent dans un allieurs. Le romancier serait donc aux ordres d’un tyran: le Lecteur. Dans quelles limites doit-il se plier à ses exigences? Doit-il céder à la coquetterie? Comme ces femmes écrivains qui ont, selon Heine, „un oeil fixé sur le papier, l’autre sur un homme; excepté la comtesse Hahn-Hahn qui est borgne”. Un auteur doit-il plaire au Lecteur ou est-il préférable qu’il soit „borgne”?
  • GRENDEL Lajos: Et son royaume vient
    • Publishing House: L’Age d’homme, Genf
  • GRENDEL Lajos: Les cloches d’Einstein
    • Translated by: Véronique Charaire
    • Publishing House: Ed. Virág Ibolya, Paris
    • Year of Publication: 1998
    • Number of Pages: 2000
    • „Le mariage est une affaire privée qui concerne deux personnes, un homme et une femme – voila un fait notoire. Mais mon mariage avec Zsófi ne correspondait pas aux normes: sans que je sois devenu bigame, nous vivions à trois. Le parti nous accompagnait partout, comme notre ombre, il s’insinuait même dans notre lit. Lorsque, une nuit, je réchignais corps et âme à répéter la position du missionnaire et que j’encouragais ma moitié à faire preuve d’un peu de fantasie, Zsófi, indignée, a refusé catégoriquement. Son argumentation m’a étonné, c’est le moins que l’on puisse dire. – Le parti ne l’approuverait pas. Le parti nous met en garde contre les perversions.” „Pierre le Garnd” aimerait pouvoir mener une vie tranquille. Mais comme sous le communisme on ne peut exister hors du système, le voici contraint de faire carrière à l’étrange „Institut de recherche de l’anabase”. La révolution de velours va-t-elle changer les choses?
  • HAMVAS Béla: La philosophie du vin
    • Translated by: Gábor Kardos
    • Publishing House: Editio m, Grafing bei München
    • Year of Publication: 1999
    • Number of Pages: 125
    • Ce livre célebre les rares moments festifs de la vie, le délassement, le jeu et l’allégresse. C’est l’univers méditerranien de l’enivrement dionysiaque, l’air serein que dégagent les méditations d’un apres-midi du mois d’aout que l’on passe pres du rucher, a l’ombre du noyer, dans un état mi-éveillé, mi-réveur, dans la brillante et pure sérénité d’Orphée. Voila ce qui s’offre a celui qui déguste un verre de généreux Szekszárdi ou apprécie le vert doré d’un Somlói. Béla Hamvas a écrit La philosophie du vin pour ainsi dire d’un seul trait, pendant les vacances d’été 1945. Et, curieusement, le premier frisson d’un étre a peine arrivé a la clarté du jour apres les tournaments et les famines de la guerre, c’est une joie débordante et non le désespoir. (Extraits de la postface d’Antal Dúl)
  • KOSZTOLÁNYI Dezso: Esti Kornél
  • SIPOS Gyula: Quintette hongrois
    • Publishing House: KORTÁRS Kiadó Kft.
    • Year of Publication: 1999
    • Number of Pages: 200
    • Gyula Sipos est né à Budapest, et vit depuis 1957 à Paris. Après avoir terminé ses études à la Sorbonne il a exercé en français et dans sa langue maternelle, le hongrois, une double activité de critique littéraire et théâtral, et de lecteur et conseilleur pour plusieurs maisons d’éditions parisiennes, a collaboré à la rédaction de diverses encyclopédies et, comme traducteur, à la fameuse Anthologie de la Poésie Hongroise publiée jadis par Seuil. Les cinques études de cette volume, préfaces et essais sur Gyula Krúdy, Dezso Kosztolányi, Frigyes Karinthy, Miklós Szentkuthy et Miklós Mészöly, ne représentent qu’un petit échantillon de sa production dans le domaine magyar, mais posent quelques jalons essentiels dans la formation d’une prose hongrois moderne.
  • SZENTKUTHY Miklós: Robert Baroque
    • Translated by: Georges Kassai
    • Publishing House: José Corti, Paris
    • Year of Publication: 1998
    • Number of Pages: 350
    • Traduit du hongrois par A dix-huit ans, Szentkuthy décide de noter dans son jornal, en même temps avec les menus événements de sa vie de lycéen, aussi ses rêves, ses ambitions, ses tournements, ses combats intérieurs. Il en résulte un ouvrage brulant, un récit truffé de méditations, de prières, et d’ébauches de roman, qui surprend par la violence de son ton et par l’imagination débridée de son auteur. Le livre n’a été publié qu’en 1991, trois ans après la mort de Szentkuthy. Ce roman fournit donc – entre autres – plus d’une clé aux exégétes de cette oeuvre étourdissante. Mais, en fin de compte, l’attrait qu’exerce sur notre lycéen le baroque, avec sa démesure, ses audaces, voire son hystérie, ne fait que le confirmer dans sa foi en Dieu. “La folle exubérance de la nature est création baroque. Dieu est le plus grand des artistes baroques.’
  • SZENTKUTHY Miklós: Le calendrier de l’humilité
    • Translated by: Georges Kassai
    • Publishing House: José Corti, Paris
    • Year of Publication: 1999
    • Number of Pages: 250
    • Ce livre se rapproche des précédents fragments de Szentkuthy: Vers l’unique métaphore et En lisant Augustin (aussi chez les Éditions José Corti). Comme eux, le texte témoigne d’une pensée en fusion, pensée d’ “un ogre dévoreur de traites scolastiques, de saintes biographies, de sommes philosophiques et de magazines de mode.” “J’ai voulu tout voir, tout lire, tout penser, tout rêver, tout avaler.’ Mais Le calendrier… s’en distingue aussi: la pensée y est plus cadrée, plus tournée vers l’ensemble de la création artistique (la peinture notamment, avec de longues essais sur Rembrandt, l’expressionisme, l’impressionisme), plus paradoxale aussi, plus provocante, comme si parfois l’ogre Szentkuthy se comportait en hussard pour convaincre le lecteur alors même qu’il doit parfois douter de la justesse de certains positions. Le titre lui-même, Le calendrier de l’humilité, est comme l’aveu ou la confession frivole du duel permament entre orgueil et humilité.
  • SZENTKUTHY Miklós: La confession frivole
    • Translated by: G. Kassai, R. Sctrick et Z. Bianu
    • Publishing House: Editions Phébus, Paris
    • Year of Publication: 1999
    • Number of Pages: 560
    • Miklós Szentkuthy (1908-1988), l’Ogre de Budapest, ainsi le dénommait André Velter dans les colonnes du “Monde”, aura passé la deuxième moitié de sa longue existance enfermé dans sa chambre à dévorer en une demi-douzaine de langues la littérature de vingt-cinque siècles et de quatre continents. Ce livre, sa Confession frivole est sûrement une vaste auto-portrait lyrique, un album historique, une odyssée des travestissements du siècle et des sentiments humains: ce livre est tout cela, et la liste n’est peut-être pas close. Szentkuthy raconte son enfance, évoque le Budapest de François-Joseph, fait défiler une foule de personnages touchants ou cocasses en y mettant tous les talents de magicien. Confession, certes – elle avait été composée de la plus bizarre façon: quatre mois d’entretiens enregistrés au magnétophone, transcrits ensuite en un texte de 15oo feuillets, sur lequel Szentkuthy reviendra inlassablement – mais parfois d’une franchise brutale, sur sa famille, ses amis, ses maîtresses mais aussi un panorama dévorateur du XX. siècle et de ses beaux délires. Du même auteur chez Phébus: Renaissance noir, En marge de Casanova, Escorial.
  • TAR Sándor: Choucas
    • Translated by: Patricia Moncorgé
    • Publishing House: Actes Sud, Arles
    • Year of Publication: 1998
    • Number of Pages: 132
    • Choucas est, en traduction française, le deuxième livre à paraître du Hongrois Sándor Tar. Et c’est celui où s’impose avec le plus d’éclat la force singulière de son style, en même temps que la misère morale du subprolétariat industriel qu’il cotôya tant d’années, avant de devenir écrivain. Dans le „petit roman” qui donne son titre à ce recueil de récits, trois compagnons d’origine tzigane trouvent un emploie précaire sur un chantier de construction, et un asile provisoire dans un foyer de travailleurs. Le racisme, la haine, la violence des rapports humains et sociaux – rythmés par le grincement des grues, le va-et-vient des camions-tupies, le cliquetis des câbles et des fèrs à béton – se conjurent dans la camaraderie goguenarde des trois amis de rencontre, dans leurs beuveries nocturnes, leurs fantasmes et leur frasques, leur insolent cynisme d’écorchés. Sur l’épaule de l’un deux, ou tournoyant dans les airs, tel un défi ultime a la liberté aliénée, un oiseau noir, un choucas…
  • Le plus triste orchestre du monde, DARVASI László
    • Translated by: Patricia Moncorgé, Charles et Natalie Zaremba
    • Publishing House: Actses Sud, Paris
    • Year of Publication: 1999
    • Number of Pages: 180

 

 

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